28/12/2013

médecine du pauvre ... ou le bon usage des plantes

un très vieux livret intitulé "médecine du pauvre" (d'après moi des années 1900-1920) m'est tombé dans les mains et je l'ai trouvé tellement intéressant et utile (confirmant de nombreuses indications de phytothérapie actuelle), que je vous en ai fait un résumé ... faites en bon usage !

feuille de Tamier
racine de Tamier
fruit du Tamier
Ce livret fait souvent référence au TAMUS, que j'ai indiqué comme étant le TAMIER, or cette plante n'est pas utilisée en thérapeutique classique ; après quelques recherches, il s'agit d'une plante très courante en Europe ; vous la trouverez sans doute dans votre jardin. Cela vaut la peine d'essayer d'extraire les racines ... et de faire le cobaye sur les douleurs rhumatismales par exemple ; tenez nous au courant, nous essaierons nous aussi ...

(cac = cuillère à café - cas = cuillère à soupe)

Aérophagie : une cac de charbon de bois en poudre après le repas, suivi d’un grand verre d’eau.

Allaitement (pour augmenter la quantité de lait) : infusion de fleurs de sureau (100g /L d’eau bouillante) 3 à 4 tasses par jour.

Angine : se gargariser soit avec un citron, soit avec une cac de sel marin et avec de l’eau tiède, le matin au lever.

Antispasmodique : infusion d’aubépine (1 cac de fleurs /tasse eau bouilante) 2 à 3 fois / jour.

Aphtes : décoction de feuilles et jeunes tiges de ronces, sucrer au miel et ajouter quelques gouttes de citron.

Artériosclérose : infusion de feuilles de noyer une demi-heure avant les repas.

Arthrite : frictionner avec la racine de Tamier.

Ascaris : infusion de tanaisie (10 à 20g /L d’eau) à jeun le matin.

Bourdonnements d’oreille : infusion de racines de cyclamen

Bronchite : se frictionner les bronches avec de la racine de Tamier devant et derrière. Avoir soin, après l’application, de passer un peu de talc ou lait pour adoucir les réactions.

Brûlures : couper une pomme de terre en deux et appliquer sur la brûlure.

Catarrhes : infusion de tussilage (5g /100ml)
excellent mélange : mauve + violette + bouillon blanc + coquelicot + guimauve + tussilage + pied de chat

Colique des bébés : infusion de coquelicot (une légère pincée de fleurs séchées par tasse)

Constipation : 4 à 5 fruits de casse le soir au coucher.

Cors aux pieds : Découper une rondelle de tamier, mettre dessus une goutte de vinaigre, appliquer 3 soirs de suite sur le cor en le maintenant toute la nuit avec un linge. Le 4° jour prendre un bain d’eau tiède, le cor se détache avec la racine et ne repousse plus.

Crise de nerfs : infusion d’angélique, tige ou feuilles (10 à 30g /L) ou infusion de menthe (10 à 15g /L)

Dartres : cuire une poignée d’oseille et en faire des compresses sur les parties atteintes.

Dépuratifs : infusion de salsepareille ou de racine de gentiane ou de petite centaurée.

Diarrhée : 200 à 300g de pommes crues râpées 5 fois / jour à l’exception de tout autre aliment... pendant 2 à 3 jours si nécessaire.

Digestion difficile : infusion de verveine citronnée (2g /L pour estomac fragile)

Diurétique
  • queues de cerise (une poignée dans 1L d’eau, faire bouillir puis verser sur 250g de cerises ou de pommes. Laisser infuser 20’ puis filtrer en pressant légèrement) 
  • stigmates de maïs (30g /L)
  • chiendent (30g dans eau, faire bouillir puis jeter, piler les racines et refaire bouillir dans 1 1/4 L d’eau et réduire à 1L, puis ajouter 8 à 10g de réglisse à la fin et éventuellement un peu de jus de citron)
  • pariétaire (une poignée de plante sèche /L + zeste de citron ou orange)
  • feuilles de frêne (1 cuillerée de feuilles pour 1 tasse d’eau)
  • baies de genièvre : infusion de 5g /L
  • prêle : 10g /L
  • Mais aussi une délicieuse tisane de feuilles de cassis et fleurs d’ulmaire (5g de chaque /L) ; infuser 15’

Ecchymoses : prendre de la racine de Tamier râpée avec la pointe d’un couteau, l’appliquer sur le bleu, frictionner pour faire pénétrer. Disparition totale en 15 mn.

Eczéma : faire bouillir une poignée de son dans 2 L d’eau ; baigner les parties eczémateuses dans l’eau de son ; ensuite, sans essuyer, appliquer de la pommade à l’oxyde de zinc (pharmacie).

Enrouement : infusion 20’ de 6g/tasse eau bouillante d’Erysimum (herbes aux chantres). Sucrer avec du miel.

Estomac aigreur : une cac de charbon de bois en poudre après le repas, suivi d’un grand verre d’eau.

Entorses : frictionner la partie atteinte avec de l’huile végétale additionnée de 10g de camphre. Masser de bas en haut en allant vers le coeur. Tenir la partie malade bandée en resserrant un peu chaque jour le bandage.

Eruption cutanée : infusion de salsepareille (50g /L). Boire 300ml par jour.

Foie : faire infuser des queues d’artichaut ; en prendre une tasse le matin à jeun pendant 15 jours.

Foie (engorgement) : infusion de bourrache (10g / L)

Foie (fortifiant) : infusion de plantain (100g /L)

Foie (troubles) : une cas d’huile d’olive le matin à jeun ; ajouter éventuellement un jus de citron.

Furonculose : décoction de racine de bardane (10 à 30g /L d’eau) ou infusion de racine de gentiane.

Ganglions : boire du suc de cresson le matin à jeun.

Goutte : décoction de bourgeons de bouleau (100 à 150g pour 3/4 L d’eau). Réduire à 600ml à boire dans la journée. Répéter autant que nécessaire.

Grippe : infusion de sauge (10g /L d’eau) deux fois par jour.

Grossesse : Marcher un peu tous les jours et manger beaucoup de fruits. Saler de moins en moins les aliments jusqu’à ne plus saler du tout. Pendant les derniers 15 jours, prendre une cas d’huile d’olive dans la journée... pour un accouchement presque sans douleur !

Haleine (mauvaise) : mâcher un quart d’heure une pincée de persil frais, le rejeter, puis manger une pomme.

Hémorroïdes : faire cuire de la lavande dans du beurre ; en enduire la partie douloureuse.

Infection urinaire : décoction de bruyère (une poignée de sommités fleuries dans 1L d’eau, réduire d’un tiers)

Inflammation de la peau : bains d’amidon et de son (1 kg) délayés dans 3 L d’eau froide, ajoutés à l’eau du bain.

Insomnies : faire une infusion d’aubépine (1 cac / tasse d’eau bouillante) en laissant infuser 10 mn avec une figue ou un pruneau.

Kyste : mettre 3 ou 4 applications de racine de Tamier râpée. Maintenir la nuit avec un linge.

Laryngite : gargarismes avec décoction de racine de plantain (60 à 100g / L d’eau)

Lithiase rénale : infusion de feuilles de bouleau (30g /L) plus 1g de bicarbonate de soude.

Lumbago : frictionner les reins avec une noix de racine de Tamier ; passer ensuite du talc pour arrêter le picotement.

Migraine : découper un morceau de racine de Tamier, le passer sur le front et les tempes. Résultat immédiat

Nervosité des enfants : infusion légère d’aubépine 3 fois par jour.

Névrite : décoction de feuilles de lierre grimpant fraîchement cueillies en bain ou cataplasmes avec les feuilles.

Oxyures : manger de l’ail, faire macérer 10 gousse d’ail coupées en deux dans un litre de vin blanc. Une cas le matin à jeun.

Piqûres (abeilles, guêpes) : appliquer sur la piqûre la moitié d’un oignon, ou cueillir 3 herbes différentes et se frotter avec chacune d’elles séparément ... la douleur disparaît immédiatement.

Purgatif :
  • Bourdaine : 2 à 5g d’écorce sèche dans 150ml d’eau. Bouillir 15 à 20’. Laisser infuser 5 à 6h. Boire au coucher après filtration.
  • Mauve ou fleur de pêcher (30g /500ml d’eau) en infusion pour les jeunes enfants.
  • graines de lin ajoutées à l’alimentation
  • pruneau : uniquement ingéré à jeun ... et préparé comme suit : les faire tremper la veille en les ayant préalablement fendus au couteau. Puis mis à cuire à grande eau 2 ou 3 heures en changeant 2 à 3 fois d’eau (remplacer par de l’eau chaude à chaque fois). Ils deviennent à peine sucrés au goût. A servir chauds dans un peu d’eau avant le petit déjeuner.

Rage de dent : prendre la valeur d’un pois de racine de Tamier, le passer sur la joue devant le nerf dentaire douloureux. Résultat immédiat.

Recalcification : prendre 12 coquilles d’oeufs, les briser et les introduire dans une bouteille vide (1/4 L), bouchon hermétique. Verser dessus le jus de 2 citrons. Lorsque les coquilles sont dissoutes, vous obtenez un lait de chaux ; compléter avec de l’eau et ajouter 4 morceaux de sucre. Prendre 3 petits verres par jour.

Rhumatismes : frictionner les articulations avec de la racine de Tamier et boire un litre d’infusion de racine de chiendent (30g /L) par jour.

Rhumatismes chroniques : infusion de baies de genièvre (50g /L d’eau) et friction de racine de Tamier. Ou infusion de feuilles de cassis (5g /100ml d’eau) 3 fois /jour.
Infusion plus complète = 100g feuilles de cassis + 50 feuilles de frêne + 50g sommités fleuries reine des prés (ulmaire) => 1cas par tasse d’eau bouillante

Rhume de cerveau : Fleur de mauve, fleur de violette, fleur de bouillon blanc : 8g de chaque en infusion ; filtrer. Prendre plusieurs tasses par jour.

Saignements de nez : poser sur la nuque un corps froid.

Sciatique : gratter de la racine de Tamier et frictionner de l’articulation de la cuisse au talon. Disparition de la douleur à la première application. 

Sinusite : se frotter avec de la racine de Tamier râpée, derrière la nuque et de chaque côté du nez.

Ténia : ne pas manger le soir ; le matin, prendre 30 à 80g de graines de citrouilles pilées avec du sucre. Attendre midi et prendre une purgation.

Toux chronique : faire macérer 40g de fleurs de marrube dans un litre de vin blanc. En prendre un verre matin et soir.

Transpiration : infusion de fleurs de sureau (100g /L) ou bourrache (20 à 30g /L). Pour les convalescents : infusion de sauge (12 à 15g /L)

Ulcère variqueux : ébouillanter et écraser de la racine de grande consoude ; faire un pansement ensuite avec une brosse douce. Brosser autour de la plaie, dans la direction du coeur, afin de rétablir la circulation du sang.

Urticaire : faire une décoction de petite centaurée ; en boire une verre et s’imbiber la peau à l‘eau d’amidon

Varices : gratter la valeur d’une cac de racine de Tamier dans 1/4 L d’eau de Cologne à 50°. Faire macérer. Imbiber les varices avec le liquide obtenu, ensuite brosser avec une brosse douce dans la direction du coeur. (env. 15 jours)

Vermifuges en général
les vermifuges ne sont efficaces que pendant le dernier quartier de la lune. Eviter de jeûner et ne donner le vermifuge qu’un jour sur deux. Il est bon d’effectuer un lavement au lait sucré afin d’aider la sortie des vers, que la douceur du lait attire. Eviter pendant le traitement les laitages, alimentation trop sucrée ou aigre, le cidre, les melons et les champignons.

Verrues : mettre 3 ou 4 applications de racine de Tamier, tenir avec un linge.

Vésicule biliaire paresseuse : suc de pissenlit


BEAUTE :

Cellulite : râper la valeur d’une cac de racine de Tamier, faire dissoudre dans un quart d’eau de Cologne à 50°, agiter le mélange. S’imbiber avec la solution et se brosser avec une brosse douce en direction du coeur. Disparition complète en 15 jours.

Peau sèche : bain de glycérine avec 400g de glycérine végétale et 30g d’eau de rose additionnée à l’eau du bain.

Rides : faire bouillir une poignée de son dans 2L d’eau, filtrer et ajouter 10g de cire d’abeille et 10g de savon. Refaire bouillir, brasser. Se badigeonner avec et masser.

22/12/2013

médecin quantique

A tous ceux, qui aimeraient savoir comment concilier médecine allopathique et médecines douces, mais aussi médecines plus "spirituelles", je conseille vivement la lecture de ce superbe livre car :
- d'une part il vous éclairera sur les médecines ayurvédiques, chinoises, homéopathiques, chakriques. Goswami est particulièrement clair comme tout physicien de haut niveau ...
- mais d'autre part il sait expliquer le lien entre toutes ces médecines d'un point de vue "physique quantique" ... sans perdre le lecteur.

En voici un petit extrait :

"... en physique quantique, tous les objets sont des ondes de possibilité de la conscience, substrat de toute existence ; ces possibilités peuvent être classifiées comme étant physiques et vitales (et mentales et supramentales). Ces objets de possibilités deviennent les "choses" de notre expérience lorsque la conscience choisit parmi les possibilités de l'expérience factuelle lors d'une mesure quantique (un évènement que les physiciens appellent "effondrement de l'onde de possibilité")." 

mais pour ne pas vous décourager, voici quelques indications plus prosaïques et/ou accessibles telles que :

- les chakras sont les endroits dans notre corps physique où nous sentons l'énergie vitale localisée quand nous vivons un sentiment.
- après une relation sexuelle ou un bon repas, l'énergie monte dans le chakra du coeur (...) d'où l'expression : pour gagner le coeur d'un homme, il faut passer par son estomac ...
- le chakra racine est lié aux organes d'élimination : reins, vessie et gros intestin. Les sentiments associés quand l'énergie y est très présente sont l'enracinement égoïste et la compétitivité axée sur la survie, quand l'énergie y est manquante apparait la peur.

Bonne lecture !

05/12/2013

bien dormir...


Je discute souvent avec des client(e)s de problèmes de sommeil, et j'essaie à chaque fois de les convaincre, qu'il n'est pas "grave" de se réveiller "trop tôt", ou d'avoir du mal à s'endormir car cela vient souvent tout simplement du fait qu'ils ne sont pas très fatigués, aussi ai-je lu avec plaisir les "3 idées folles sur le sommeil" suivantes car elles reflètaient parfaitement ma pensée sur le sujet :
(extrait de la lettre d'information de Santé Nature Innovation du 24 septembre)
Idée folle n°1 : le nombre d'heures de sommeil
Comme pour les « heures de travail », les « heures de classe », ou les « heures de train », nous avons besoin aujourd'hui de savoir combien de temps doit durer notre sommeil. 

Cette façon de découper notre vie en tranches de saucisson calibrées ne correspond pas à nos besoins naturels. Demander combien de temps vous « devez » dormir est aussi absurde que de demander combien de calories vous devez manger : êtes-vous bûcheron dans le grand nord canadien, ou employé au service facturation de Peugeot-Citroën ? 

Dormir sert à se reposer d'une fatigue physique, intellectuelle, ou émotionnelle. Si vous passez la journée dans un canapé à regarder des jeux télévisés, il est tout-à-fait normal que votre besoin de dormir diminue. 

La presse cherche régulièrement à nous inquiéter en expliquant que la population a « perdu » en moyenne une ou deux heures de sommeil par rapport aux générations d'avant-guerre. Mais beaucoup de gens à l'époque travaillaient douze heures par jour aux champs, parfois plus ! Il est évident qu'ils avaient besoin de plus dormir

C'est aussi la raison pour laquelle « on dort moins quand on vieillit » : beaucoup de personnes rêvent de retrouver le sommeil qu'elles avaient lorsqu'elles étaient enfant. Mais la solution est très simple : il suffit, pendant toute une journée, de gigoter, sauter, crier, glisser, tomber, pleurer, rire, vous faire chatouiller, puis gronder, puis consoler, comme un petit enfant, et je vous garantis que vous dormirez mieux ce soir. L'expérience a d'ailleurs été menée aux Etats-Unis, où on a demandé à un basketteur professionnel de reproduire, à son échelle, les allées et venues d'un petit enfant en train de jouer dans un jardin. L'invincible sportif s'effondra au bout d'une heure et demie. 

A l'heure où je vous écris (8h30 du matin), je suis sorti de mon lit, je me suis fait un thé, et je me suis assis devant mon ordinateur. Mais mon petit Thomas a déjà eu le temps de : 

– faire une bataille de polochons au cours de laquelle il a cru mourir étouffé trois fois, chevauché par quatre enfants qui l'avaient enseveli sous une pile de couettes — ce qui l'a bien sûr fait hurler de rire ; 

– perdre, et retrouver, son ours, que son grand frère avait caché, ce qui nécessita de traverser la maison dans tous les sens, pendant vingt minutes, en larmes ; 

– se faire attraper par sa grand-mère puis se faire habiller de force, après une rapide course-poursuite qui s'est soldée par un dérapage (non-contrôlé) sur le parquet ; 

– tomber dans l'escalier ; 

– renverser son bol de chocolat dans la cuisine, dans un concert de cris ; 

– se faire déshabiller, puis rhabiller avec des vêtements propres, par sa maman ; 

– entamer un jeu de trappe-trappe, transformé en partie de foot, puis de cache-cache, qui se termina dans les pleurs ; 

– faire trois fois le tour de la maison en tracteur à pédales, en chantant très fort un air que je n'ai pas reconnu. 

Ce soir (s'il est toujours vivant), on ne s'étonnera pas qu'il dorme... comme un bébé. 

Idée folle n°2 : seul vaut le sommeil ininterrompu
De même que nous aimerions dormir toutes les nuits huit heures, nous avons ce fantasme du sommeil profond et ininterrompu, où plus rien n'existe autour de nous. 

Mais cela n'a jamais existé, à aucune époque, qu'une population entière s'endorme le soir, pour se réveiller, huit heures plus tard, fraîche et dispose. 

Au contraire, la règle a toujours été que les adultes se lèvent pendant la nuit, pour surveiller le campement, ranimer le feu, faire un tour de garde. La règle monastique de Saint-Benoît, écrite au 6e siècle, prévoyait un office religieux au milieu de la nuit, les matines, et on peut supposer que cela semblait naturel à l'époque d'avoir une activité entre deux et trois heures du matin. 

Réciproquement, la sieste a longtemps été une pratique généralisée, qui n'intervenait d'ailleurs pas non plus à heure fixe, mais plutôt lorsque l'occasion se présentait. C'est toujours le cas dans la majorité des pays tropicaux. 

Le problème actuellement, c'est que beaucoup de personnes croient qu'il est pathologique de se réveiller pendant la nuit : dès qu'elles ouvrent un œil, ou dès qu'elles ont conscience d'être réveillées, leur première idée et de se dire : « Catastrophe, ça y est, je ne dors plus ! » 


Commence alors un épisode de « pensée pop-corn » où les idées noires surgissent les unes après les autres dans le cerveau, provoquant angoisse, sensation de désespoir... et impossibilité de se rendormir. Les conséquences d'un court réveil ne seraient évidemment pas les mêmes si vous pouviez vous convaincre qu'il est normal de vous réveiller plusieurs fois par nuit, pour réajuster vos draps ou votre oreiller, ou même pour aller aux toilettes, et que cela n'empêche pas de se rendormir. 

Ceci parce que l'état de conscience dans lequel vous êtes la nuit, y compris pour rejoindre la salle de bain, n'est pas du tout le même que lors d'une discussion endiablée, par exemple. Votre rythme cardiaque, votre respiration, votre température corporelle sont beaucoup plus proche du sommeil que de l'éveil. 

Idée folle n°3 : il faut « rattraper son sommeil »
Vous ne pouvez pas plus stocker de sommeil que vous ne pouvez stocker de l'oxygène. 

Il est devenu courant dans notre société que les gens dorment trop peu la semaine, et cherchent à se rattraper le week-end en faisant la grasse-matinée. On considère même ça comme un plaisir délicieux. 

Mais c'est exactement comme si vous jeûniez la semaine, pour vous gaver de nourriture chaque dimanche : votre corps n'apprécierait pas. 

Bien entendu, vous pouvez vous reposer en fin de semaine, si vous êtes fatigué, mais vous en payerez un prix : votre cycle circadien, c'est-à-dire votre horloge biologique interne, se déréglera, et vous aurez plus de mal encore pendant la semaine à dormir comme vous le souhaitez. 

De plus, ce que font la plupart des gens le week-end n'est pas réellement de faire de bonnes nuits de sommeil réparatrices, mais de se coucher tard pour se lever encore plus tard. Cela perturbe votre pauvre cerveau, qui a l'impression qu'il change de saison, ou qu'il subit un décalage horaire. 

Vous l'avez compris : la solution n'est pas de vous rattraper pendant le week-end ou les vacances, mais au contraire de retrouver un rythme normal quotidien, qui vous permettra de vous sentir de plus en plus en forme. 

Conclusion
Votre objectif en terme de sommeil doit simplement être de dormir assez pour vous sentir énergique toute la journée, sans stimulation artificielle (sucre, caféine, tabac...), à l'exception d'une sieste. 

les mycoses

Les mycoses apparaissent quand les levures, dont Candida albicans est l'espèce dominante, se développent abusivement dans l'intestin. 
Contrairement à beaucoup de maladies, vous avez l'impression – sauf cas extrême – de pouvoir continuer à vivre une vie « normale » malgré l'infection par Candida albicans

Vos ongles de pieds ne sont pas beaux à voir, vous avez un sentiment général de mal-être, des ballonnement, de violentes démangeaisons. Mais vous parvenez à vous gratter sans que vos collègues ne s'en aperçoivent (ou du moins, en imaginant qu'ils ne s'en aperçoivent pas, parce que vous avez de la chance qu'ils soient polis). 

Dans la plupart des cas, donc, l'infection au Candida albicans ne vous empêche pas de travailler ou de vaquer à vos occupations. 

Mais le problème est que ce champignon produit pas moins de 79 immunodépresseurs. (2) Ce sont des substances qui neutralisent vos défenses naturelles, ouvrant grand la porte à des maladies plus graves. Plus vous avez de Candida albicans dans le corps, plus vous devenez vulnérable aux infections. 

La candidose peut ainsi provoquer le syndrome du colon irritable, de l'asthme, des ballonnements, des flatulences, de la fibromyalgie, de la fatigue chronique, etc. Votre corps a de plus en plus de mal à se débarrasser des germes opportunistes et pathogènes (responsables de maladies), et en particulier des cellules cancéreuses.

Mais si vous détruisez les bactéries à coup d'antibiotiques et que vous gavez vos levures du sucre dont elles raffolent, les levures se multiplient et en profitent pour aller coloniser d'autres parties du corps. 

Mon conseil :
- réduisez les sucres au maximum, voir supprimez les et réduisez les féculents (1 seul par jour). 
- prenez de la propolis ou de l'extrait de pépins de pamplemousse pendant 1 à 2 mois
- faites une cure de probiotiques en même temps pour réensemencer votre flore avec les "bonnes" bactéries.
- passez une huile de neem + HE tea tree sur la mycose (ou l'huile au neem Dr Hauschka)